La communauté cryptographique a fait face à une résistance lors du lancement de Ledger Recover, un service permettant aux utilisateurs de sauvegarder leurs phrases de récupération secrètes sur le portefeuille matériel Ledger. Cependant, selon Éric Larchevêque, co-fondateur et ex-CEO de Ledger, la résistance était « un échec total de relations publiques mais absolument pas technique ». Ledger Recover est une mise à jour OTA du firmware, ce qui permet à des entités tierces de stocker des fragments de phrases cryptées pour la récupération à l’avenir. Cependant, les utilisateurs étaient préoccupés par la possibilité que les phrases de récupération sortent des portefeuilles matériels d’un service comme Ledger qui stocke des cryptomonnaies.
Sur Reddit, Larchevêque a précisé que Ledger nécessitait un certain niveau de confiance pour utiliser son produit et que la mise à jour de récupération n’avait aucun impact sur le modèle de sécurité du portefeuille matériel. Le code Recover n’est pas malveillant et Ledger reste un service fiable. En fait, faire confiance à Ledger pour le sharding de la phrase de récupération est comparable à faire confiance à Ledger pour signer une transaction. La mise à jour du firmware n’était pas accessible pour Nano S, l’offre de portefeuille matériel la moins chère de Ledger, car la puce manquait de mémoire.
Récemment, GridPlus a choisi de publier son firmware en open-source pour ses utilisateurs lors du déploiement de la mise à jour controversée du firmware de Ledger. La société a annoncé cette décision comme une opportunité de marketing et a choisi de fournir un logiciel open-source pour offrir une plus grande transparence aux utilisateurs. Cette décision souligne l’importance de la transparence dans le monde de la cryptomonnaie.